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Affichage des articles du juin, 2010

Une amie qui me veut du bien

J'ai plusieurs amies qui me veulent du bien. J'en ai une qui m'a offert un ange gardien, legs d'une autre amie qui lui voulait du bien. Nous appliquons le principe de donner au suivant. Il y a ces coups de fil inopinés un mercredi soir, veille de la St-Jean avec en prime une invitation surprise à un déjeuner sur l'herbe en bordure du lac des Deux-Montagnes. Comment refuser ? Un bon ami nous accueille, bonne chère et vins sont au menu. Il ne me reste plus qu'à apporter mon maillot de bain, de participer à la préparation du repas et faire la vaisselle. C'est génial ! J'arrive aux alentours de 14h00 en même temps qu'un autre couple invité. Une fois les présentations faites, nous sommes accueillis par l'hôte de la maison et rapidement un verre de mousseux vient se nicher entre mes mains. Je dois dire que j'ai un faible pour les bulles et le vin gai. Huit personnes se rencontrent pour le plaisir d'échanger. De vieilles amitiés, le to

J'ai souvenir encore

Il flotte en ce moment, une odeur bien particulière, celle de la fin d'une année scolaire. En des temps anciens, le mois de juin était synonyme de pique-nique champêtre à la colline Ahunstic, où enseignants et élèves dégustaient les premiers légumes de l'été tout en folâtrant sous les pieds de vieux chênes. L'avant-dernière journée était consacrée au récurage de nos bureaux. Chaque élève devait apporter un sceau, du savon Sunlight et de la cire Claire qui ne jaunit jamais . Les tâches des concierges étaient toutes autres, le sens civique aussi. Puis, au dernier jour, nous nous présentions pour la distribution des prix, les mentions d'honneur, le cadeau au professeur avec un serrement au fond du coeur. Nous tournions la page sur un chapitre de notre vie. Au secondaire, le mois de juin a eu des parfums différents, les examens du ministère occupant les premières loges. Difficile de reviser quand les premières chaleurs font leur apparition. Il y avait la passation d'e

Que la chance soit avec toi !

Ma voiture dont les freins sont foutus doit prendre le chemin du garage. Chanceuse, on me prête une voiture de courtoisie. La chance est de bien courte durée... une première panne sur l'autoroute 13 sud ralentit la circulation. Un appel au patron pour expliquer le retard. Surprise ! j'entends à la radio que l'autoroute 13 sud est fermée à la hauteur de Côte-de-Liesse en raison d'un véhicule en flamme. Un malheur ne venant jamais seul... la lumière du réservoir à essence me signale qu'il reste peu de temps avant que mon véhicule de courtoisie ne s'éteigne de sa belle flamme. Je maudis mon garagiste qui me laisse avec un réservoir au trois quart vide. Je téléphone pour signifier que mon retard sera plus grand que prévu. Ma voix doit trahir mon angoisse, car la secrétaire de mon patron, tente de me calmer. Elle m'écoute paniquer, sacrer. Je me sens moins seule, coincée dans cette maudite... circulation. Elle est prête à me secourir. Sa sollicitude met un peu de

Tout fou !

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Qui dit banlieue, pense maison unifamiliale avec son petit lopin de terre bien clôturé, le BBQ, la tondeuse, l’aménagement paysager printanier, la cueillette des feuilles automnales, les décorations de Noël lumineuses, le tempo et... les animaux domestiques. Je fréquente la gent animale depuis plus de 20 ans, particulièrement la gent canine. Il y a le bichon maltais de mes voisins qui dès que j’ouvre ma porte-jardin, semble me dire plein de rage : Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage. Il y a ces promeneurs et leurs chiens que je croise régulièrement lorsque je marche. Au fil des jours, je constate une confrérie. Petit sac à la main, ils se rencontrent, discutent, échangent à propos du caractère de leur chien, se parlent d’actualité. Ils communiquent sous le beau prétexte canin. Je trouve cela formidable. Pendant ce temps, ceux-ci se chamaillent comme le font les enfants lorsque leurs parents causent. Parfois, le maître domine le canin, parfois, le canin domine le maître.