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Affichage des articles du 2016

Musicienne moi?

Suis-je musicienne ou écrivaine ? Telle est la question posée à brûle-pourpoint par mon fils cadet pour connaître ce qui me définissait le mieux. La réponse a nécessité une certaine réflexion. Je me suis revue à trois ans pleurant de joie en caressant les touches du piano et la réponse vous la connaissez, je suis avant tout musicienne. La musique, au Québec s'est souvent invitée dans les réunions de famille. La musique a cet effet rassembleur. Nul n'avait besoin d'avoir entrepris de grandes études musicales pour s'exécuter au violon ou encore à l'accordéon. Chansons à répondre, cuillères pour rythmer faisaient oublier le temps d'une soirée, les vicissitudes de la vie. La musique avait pour attribut de réchauffer les cœurs, les corps et créer un espace-temps d'ici et maintenant. J'ai souvent joué dans divers lieux publics ou événements en lien avec ma vie professionnelle. Je me souviens notamment d'un moment où mon patron m'avait donné le

Le moment qui a tout changé

Selon vous, quel est le moment qui a tout changé pour les femmes ? La pilule, le droit de vote, c'est vrai. Il y a autre chose de notre quotidien qui n'était pas de celui de nos mères. Je ne vous parle pas de nos grands-mères, non, de nos mères. Un dimanche après-midi, ma sœur et moi étions assises à l'arrière, mon père avait laissé le volant à ma mère afin qu'elle puisse apprendre à conduire dans un stationnement à proximité de la maison. Nous étions fières de notre mère qui, nous espérions, saurait prendre la route quand notre père ne serait pas en état de le faire. Mon père fit preuve de beaucoup de patience, mais l'expérience ne fut pas très concluante, ma mère déclarant forfait.   Conduire une voiture pour une femme dans les années 60 était une chose peu commune. La venue de la pilule a permis aux femmes le libre choix de la maternité et une ouverture à accéder au marché du travail. À l'époque, il n'y avait que ma tante Edna qui conduisait une g

Le plus beau voyage

À l'âge de 50 ans, un cardiologue m'avait dit que j'étais chanceuse d'avoir atteint cet âge. Son commentaire m'avait profondément déplu. Une dizaine d'années plus tard, c'est un ophtalmologiste qui souligne que les petites mouches qui se promènent dans mon œil gauche sont synonymes de sagesse.    Une nouvelle dizaine s'est inscrite au calendrier de ma vie. Contre toute attente, je suis sereine. Je me trouve privilégiée d'avoir atteint cet âge honorable, qui plus est sur mes deux pieds et avec toute ma tête. Je me regarde dans le miroir, je constate le passage du temps, mais je le vis comme un second début. Je ne peux m'empêcher de penser à la pub mettant en vedette Nicole Germain pour promouvoir une crème devant contrer les ravages du temps. À présent, de nouvelles crèmes toutes plus performantes les unes que les autres occupent le marché. Le Botox et autre allié de la chirurgie esthétique ont plusieurs adeptes. Vieillir n'est pas dans

LA PERSÉVÉRANCE- Extrait de Petit pot de biscuits 3

Mon désir le plus cher était de reprendre mes études universitaires. J'ai fait plusieurs tentatives; la première en musique à l'UQÀM. Il y avait beaucoup de candeur, je dois l'avouer, dans cette démarche. À quoi ai-je vraiment pensé ? Certes, j'avais cru qu'en pratiquant mes pièces, j'avais de bonnes chances d'être admise.  J'avais oublié un élément important : un professeur pour me guider, me corriger.   Je n'ai jamais manqué de courage, cependant le matin de mon audition, j'étais dans mes petits souliers. J'entendais les autres candidats et je me disais que je ne serais jamais à la hauteur.  En effet, je ne fus pas retenue. Ce sentiment de rejet, de ne pas être estimée a refait surface.  Après l'école primaire où, année après année, mes résultats aux tests psychométriques étaient de plus en plus bas, ma piètre performance au secondaire, l'acceptation dans un CÉGEP au bas de la liste et à l'université dans un programme en bo

Écoute et observe

Nous sommes à Wendake. Notre guide, un grand érudit, nous entretient quant à l'utilisation du tewegan   (tambour amérindien). Pour apprendre à faire chanter le tambour, il faut écouter et observer. Ces deux mots s'immiscent en moi. Voilà, deux activités que je pratique depuis la tendre enfance.   À 4 ans, mon point d'observation est le balcon dont les dimensions sont de 4 pieds sur 6 pieds. Je surveille le va-et-vient des travailleurs du laboratoire en face, guettant leurs sorties afin de causer avec eux. Des questions, j'en ai beaucoup.  À 5 ans, mon territoire s'agrandit. Cette fois, ce sont les cuisines des voisines que je fréquente, notant leur façon de cuisiner, de faire la lessive. J'écoute les conversations téléphoniques de ma mère, celles des membres de ma famille lors de rencontres.   Ma mère disait que je n'écoutais pas. À vrai dire, j'étais plus souvent occupée à observer. Cela s'appelle ÊTRE. À quelques jours de mes soixante ans,

L'éducation citoyenne

Alors que j’assistais au concert-bénéfice de la Fondation du Dr Julien, ma voisine me demande si j’ai un enfant qui fera sa prestation. Je lui explique que je suis auteure caritative et qu’avec mon dernier livre, je remets la moitié des profits de la vente de ce dernier au Garage à musique.   Tout de suite, elle exprime le désir de se le procurer. Elle me dit alors cette phrase : « vous devez être fière d’avoir publié trois livres ? ».   Oui, je suis fière,   mais je me suis surtout accomplie comme ces enfants que je suis venue entendre. Ils se produisent sur scène avec leurs professeurs. C’est émouvant ces chants avec ces voix pleines de candeur, ces sourires espiègles et cette passion de s’exprimer. La plus grande reconnaissance viendra de la foule qui spontanément se lève pour les accueillir et les applaudir. Les parents sont heureux de voir leur progéniture s’accomplir musicalement. Une fierté qui a pu exister grâce à une femme et un homme de cœur : Gilles Julien et Hélène Sio

Péteuxville

Drôle de titre direz-vous? En passant, je n'ai pas écouté l'émission la Petite Séduction diffusée cette semaine où il était question de Nicolet alias Péteuxville. Je dîne chez mon oncle qui habite Bécancour. Il me propose de visiter Nicolet, m'entretient de l'émission, de l'histoire de cette ville. Le hasard je vous dis.   Chaque fois que je le visite, il me fait découvrir sa région. J'aime beaucoup ce temps en voiture où il se raconte. Je sens qu'il prend plaisir à partager avec moi quelques pans de sa vie. Moi, j'ai toujours aimé cela entendre les gens se raconter. Ces moments-là sont précieux, des cadeaux de la vie. Cette fois, il me montre son premier appartement à son arrivée dans cette ville. Un appartement qui était aux limites de celle-ci. Il me parle de ses voisins, de son fils alors âgé de deux ans qui allait discuter avec la voisine madame pencher ( Provencher)  et des parties de cartes en soirée.   Mon oncle a près de 80 ans, la mau

Démocratiser la musique

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Il y a de cela trois ans, alors que j'étais arrivée quelques minutes à l'avance à la gare Montparnasse, j'ai entendu des notes s'engouffrer dans le béton. Étonnée, je découvre un piano au beau milieu de la place. Un homme, une femme enceinte et leur gamin sont le voisinage. Le père joue un air moderne sous l'œil admiratif de sa femme pendant que l'enfant joue à cache-cache entre les pieds du piano. Au tour d'un homme, mi- cinquantaine, cheveux gris coupés en brosse, T-shirt, jean délavé. Il ne lui manque que la clope. Ses doigts posés sur le clavier, du jazz s'en écoule. À ses côtés, une fille rousse qui vient tout juste de terminer sa brioche se lèche les doigts pour en effacer le sucre. Une serviette au va-vite fait l'affaire. Elle ajuste le banc, allonge ses mains et... les notes s'emballent avec les grands romantiques Schubert, Chopin. Il m'apparaît qu'elle a manifestement fréquenté le conservatoire. Quelle bonne idée que d&

Retrouvailles à la française

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Il est là avec sa veste de cuir brune, un peu amaigri, m'accueillant à l'aérogare. Je l'étreins, heureuse de retrouver mon beau-frère. Nous roulons vers Paris. Toujours le même émerveillement à la vue des bâtiments et cette floraison à faire pâlir d'envie mes compatriotes. Le temps de dormir un peu, je crèche chez lui avant de reprendre le train pour rejoindre mes amis niortais.   Ma demoiselle de Rochefort m'attend à la gare. Je suis tout au plaisir d'être avec ma complice. Un petit Jurançon, des pâtes, une petite jasette et je gagne le lit. Le lendemain, un déjeuner avec des femmes qui le temps d'une semaine m'ont raconté leurs vies. Nous reprenons le fil de celles-ci. Certaines ne l'ont pas facile et cela me chagrine.    Départ pour un séjour à l'ile d'Oléron... avec la famille. C'est le seul pont de l'année, donc un moment de retrouvailles. Le frère, le fils et son aimée, les neveux,  la Canadienne tous ensemble. J'

Élaguer, déchiqueter en toute liberté

Dans beaucoup de magazines, il y en a que pour cette japonaise, pro de l'élagage. Est-ce que c'est parce que les baby-boomers ayant atteint ou étant en voie d'atteindre la soixantaine se délestent d'objets, de  vêtements qui ne conviennent plus à leur nouvelle vie ? Je ne saurais dire. Il est vrai qu'une fois qu'on fait une pause d'élagage, notre consommation nous saute à la figure.   Quand je regarde ma garde-robe, mes vêtements ont de l'âge, mais sont toujours au goût du jour. J'ai toujours préféré investir en qualité plutôt qu'en quantité tout en privilégiant les designers québécois. Toutefois, force est d'admettre que mon corps a changé et que certains habits que j'adorais devront suivre le chemin des dons. Pourquoi s'attacher aux vêtements vous direz ? Parce qu'ils sont le reflet de notre personnalité, c'est notre manière d'exprimer à autrui qui nous sommes, de se distinguer.   Ma tournée n'est pas complé

Un thé avec Marcia

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J'arrive une bonne vingtaine de minutes avant le début de la conférence. Mon nom n'apparaît pas sur la liste. Je n'ai pas eu la présence d'esprit de prendre avec moi ma confirmation. Il y a bien un Sylvain Levesque, mais nulle trace de mon nom. Je fais le pied de grue dans l'attente que la préposée à l'accueil veuille bien me laisser entrer. Je ne suis pas seule dans cette situation. Sept heures pile, je signifie que c'est maintenant l'heure. J'ai enfin le droit de poser mes fesses sur une chaise.   Marcia a entrepris de rencontrer chaque femme venue l'écouter... ainsi que les deux hommes présents dans l'auditoire.  Le temps file, une dame devant moi s'impatiente. La conférence devait débuter à 19h et se terminer à 20 h30. Je dis bien devait, mais c'est mal connaître Marcia notre Jean-Marc Parent version féminine. Des choses, elle en a à nous dire. Des choses que j'avais déjà lues dans ces livres: les rendez-vous avec soi 15

Qu'est-ce que tu fais ?

Nouvellement retraitée, c'est la question que les gens me posent fréquemment. Et moi... de réfléchir à ce que je fais de ma nouvelle vie, puisque c'est de cela qu'il s'agit. La question est posée avec envie. L'envie se fait encore plus forte lorsque je dis que c'est le paradis. C'est pourtant ainsi que je définis ce passage de ma vie.   Me retirer de ma vie professionnelle active pour me choisir n'est pas une décision que j'ai prise à la légère sur un coup de tête. J'y ai pensé quelques années comme une utopie, une échéance bien à distance de mon présent. Un coup du destin m'a amené à voir les choses autrement. J'ai songé à mon père qui à 60 ans avait tiré sa révérence avec pour projet de voyager. Ce féru de liberté s'est vu cloîtrer entre les quatre murs de sa demeure en raison d'une maladie pulmonaire incapacitante.   Bien souvent, pour un rationnel qui est tout sauf rationnel, nous persistons dans des milieux de travail

Mes petites fées

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Elle sautille à mon arrivée, exprimant sa faim non comblée. Je m'assieds à ses côtés, le temps qu'elle puisse se sustenter. Elle me dit: " Puis comment a été la première nuit de Yéti?" Étonnée qu'elle se souvienne du nom de mon nouveau compagnon canin, je lui fais état de sa vie parmi nous. Nous allons dans sa chambre pour la leçon de musique. Ma belle sauterelle me confie un secret. Dans la journée, il y eut une dame qui l'a entretenue de la gestion des émotions. Elle m'ouvre la porte de son garde-robe et me montre le coin où elle se réfugie pour retrouver son calme. À mon tour d'être émue, le noir du garde-robe me revient en mémoire. Mon havre de paix.  Elle me livre un autre secret. Commence la leçon: théorie musicale, lecture des notes, pratique du passage du pouce, interprétation des pièces. Elle a hâte aux exercices de diction. Elle me regarde et me demande: "Pourquoi tu as les dents brunes". Je ris. Je lui explique qu'a

Mes femmes à moi

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En ce 8 mars, j'aimerais rendre hommage aux femmes qui ont fait la différence dans ma vie en commençant par ma mère. Femme au foyer obligée, elle a toujours eu de grandes ambitions pour ses filles. Mon père lui n'avait aucune difficulté à nous voir devenir secrétaires alors que ma mère voulait nous élever socialement.  J'ai eu des tantes qui n'étaient pas le modèle féminin de l'époque. Des femmes entrepreneures, des femmes propriétaires de leur maison. Tout cela me semblait bien normal enfant. Aujourd'hui, avec mes yeux d'adultes il en est autrement. Elles suscitent mon admiration. Au milieu des années 70, il y a eu Lise Payette, Janette, Marie Cardinal, Marilyn French. Ces femmes m'ont fait découvrir le pouvoir de la parole et comment dire était agent de changement. Au début des années 80, nous étions un groupe de femmes évoluant dans les milieux communautaires. Nous avions pour habitude de bruncher le dimanche précédant le 8 mars. Des mo

Tout le monde savait

Tout le monde savait, mais personne n'en parlait. Une enfant de douze ans, orpheline de mère. Une enfant de douze ans, abusée par son père. Une femme qui a payé un grand tribut pour cet abus. À sa mort, le secret a été exposé et les gens de dire: Tout le monde savait. Tout le monde savait, mais personne n'en parlait. Une enfant de neuf ans refusant de se soumettre aux règles des grands. Une enfant de neuf ans se battant pour défendre ses valeurs. Une femme qui a mis des décennies avant de nommer cet abus. En fait, personne n'intervenait, mais tout le corps enseignant le savait. Tout le monde savait, mais personne n'en parlait. Des femmes brillantes, fonceuses mises au pilori. Des femmes brillantes refusant de se soumettre aux diktats du milieu. Des femmes que l'on a évincées, isolées pour mieux les briser. Tout le monde savait, se taisait de peur d'être le suivant ou la suivante. Tout le monde savait, mais personne n'en parlait Une adolesc

Dimanche après-midi

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Line Millotte, artiste-designer Dimanche après-midi 24 pouces par 24 pouces  Il y a ceux de mon enfance aux effluves de la soupe maison que mon parrain concoctait. Je m'attablais, me délectant de ce nectar chaud qui glissait tout doucement dans mon estomac, m'apportant réconfort, chaleur.   Il y a ceux de mon adolescence où l'odeur du café percolateur me titillait les narines au réveil, suivi des musiques diffusées par CFQR FM.   Il y a ceux de ma vie de famille teintés par les brunchs, les pique-niques, les activités sportives des enfants.   Il y a ceux de mes rendez-vous d'artiste où ma plume s'exprime par ce blogue, où mes mains s'activent sur les notes du piano.     Il y a celui qui aura lieu le 21 février prochain où toutes les personnes qui achèteront  Petit pot de biscuits 3 , seront éligibles au tirage de cette toile  gracieuseté de Line Millotte, artiste-designer.  L'heureuse personne gagnante est Micheline Carrière.

LE TABLEAU NOIR- Extrait de Petit pot de biscuits 3

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" Elles sont là devant moi, attendant une réponse. La veille, je les ai révisées avec ma mère jusqu’à les connaître par cœur. Parlant de mon cœur, il bat à tout rompre dans ma poitrine. J’ai la gorge nouée, mes yeux s’embrouillent. Je suis paniquée. Aucun son ne sort de ma bouche, j’entends, sans entendre. Tout ce que je veux, c’est ne pas être devant mes camarades de classe à me faire interroger par cette vieille fille qui m’a choisie comme bouc émissaire pour se défouler de toutes les frustrations dont la vie lui a fait cadeau. Son ton autoritaire, sa stature imposante et sa voix qui résonne encore dans ma tête après plus de 50 ans.   Cette voix a fait tant de dommage dans ma vie d’apprenante, me paralysant devant chaque équation mathématique. Le plus ironique, c’est que mon travail m’a menée chaque jour à résoudre des problèmes. Le ton monte : « Ben voyons Ginette, comment cela se fait-il que tu ne saches pas cela ? ». Elle attend, poursuit la séance d’humiliation. Elle j

Cela suffit les morts

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Cela suffit les morts, titre que j'ai emprunté à ma cousine, alors que nous en étions qu'à la moitié de la semaine. Jakarta et Ouagadougou ne s'étaient pas encore invitées dans l'actualité. Bon, le premier en lice, David que ses fans pleurent. Je reconnais l'homme caméléon, talentueux qui a su accompagner mes soirées sur différents planchers de danse.   René, l'homme généreux, mécène, rigoureux, joueur, etc... Je suis admirative devant cet homme qui a su faire rayonner le Québec dans le monde et l'amour. Un CD offert par ami marseillais lors de mon dernier séjour joue en boucle dans ma voiture. Vendredi, il s'était arrêté sur L'amour existe encore, une des plus belles chansons d'amour interprétée par sa douce . Hier, c'était   Il suffisait qu'on s'aime , chanson émouvante, où les voix de plusieurs artistes mouture Star Académie se sont élevées à l'émission de France Beaudoin   En direct de l'Univers.   Pourquoi ce

Petit pot de biscuits 3

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  19.95 $ Disponible à la Librairie Carcajou de Rosemère ou www.ginettelevesque.ca   Petit pot de biscuits 3 a été écrit à l'intention des enfants différents et leurs parents qui conjuguent le verbe persévérer à tous les temps.    C'est un récit autobiographique relatant ma vie scolaire et professionnelle inspiré par une réflexion de mon fils cadet à qui je partageais mes difficultés académiques. Son commentaire fut : " Mais tu as réussi à être directrice d'école ". C'est alors qu'a germé l'idée de ce livre pour témoigner de la persévérance... et de la résilience.   J'ai eu un parcours scolaire en dents de scie pour différentes raisons, notamment un TDAH. Mes résultats scolaires étaient tributaires de la qualité de la relation que j'entretenais avec mon enseignante. J'ai eu des années noires. À l'âge de 9 ans, j'ai flirté avec le suicide.   J'ai longtemps cru que je serais une ratée, que je ne réussir