Élaguer, déchiqueter en toute liberté
Dans beaucoup de magazines, il y en a que pour cette japonaise, pro de l'élagage. Est-ce que c'est parce que les baby-boomers ayant atteint ou étant en voie d'atteindre la soixantaine se délestent d'objets, de vêtements qui ne conviennent plus à leur nouvelle vie ? Je ne saurais dire. Il est vrai qu'une fois qu'on fait une pause d'élagage, notre consommation nous saute à la figure. Quand je regarde ma garde-robe, mes vêtements ont de l'âge, mais sont toujours au goût du jour. J'ai toujours préféré investir en qualité plutôt qu'en quantité tout en privilégiant les designers québécois. Toutefois, force est d'admettre que mon corps a changé et que certains habits que j'adorais devront suivre le chemin des dons. Pourquoi s'attacher aux vêtements vous direz ? Parce qu'ils sont le reflet de notre personnalité, c'est notre manière d'exprimer à autrui qui nous sommes, de se distinguer. Ma tournée n'est pas complé