Ne jamais sous-estimer l'influence d'un livre
Écrire pour dire. Écrire pour se souvenir. Écrire en suivant le chemin de son cœur, celui qui nous mène au bout de nous-mêmes. Pour comprendre qui l’on est, il faut savoir d’où l’on vient. J’ai toujours aimé l’histoire, raconté la vie, celle des gens. Aurais-je pensé qu'un jour un de mes écrits serait la bougie d'allumage d'un projet de commémoration ? Non. La vie nous fait parfois de merveilleux cadeaux. Tout a commencé en 2012, alors que je consultais la revue Relations produite par les Jésuites. Il y était question d'un village décimé par la silicose. Plus je lisais, plus j’étais indignée. Les miens étaient du nombre des victimes. Le tout s'est joué dans les années de la grande Crise et de la Deuxième Guerre. Le village a porté plusieurs appellations, dont celui des veuves blanches en lien avec la poussière de silice qui recouvrait le village. Près d’une cinquantaine de mineurs sont morts les poumons littéralement pétrifiés parce que leurs conditions d