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Affichage des articles du février, 2012

Al Di Meola

Le titre de ce billet d'humeur vous interroge ?  Sachez que tout comme vous, avant hier soir, j'ignorais tout de cet homme. Il est mon prétexte pour vous entretenir du bonheur. Abonnée à la salle régionale de spectacle, les commentaires élogieux à son endroit ont eu l'effet marketing désiré. J'ai acheté deux billets. J'aime me faire surprendre, découvrir de nouveaux artistes. Une bonne amie devait m'y accompagner, mais le conjoint lui a fait la surprise de l'emmener en voyage. A deux jours du spectacle, difficile de trouver une nouvelle accompagnatrice. J'ai donc demandé à mon cadet de le faire. En toute honnêteté, l'idée ne l'emballait pas vraiment. Un samedi soir avec maman... un jeune homme de 19 ans a d'autres aspirations.  Toutefois, il a eu le propos suivant: Il est vrai que l'on ne fait pas toujours ce qui nous plaît dans la vie et si cela te fait plaisir, cela me fera plaisir. Nous sommes partis tous deux à ce spectacle, s

Vive la France

Dès l'enfance, mon attirance pour la France fut manifeste. Ma première correspondante habitait La Bouille en Normandie. Elle s'appelait Martine et nous nous plaisions à parler de nos familles, de nos loisirs, de nos premiers émois, des artistes comme Johnny Halliday, Claude François, Françoise Hardy. Je rêvais alors de la visiter. J'étais fébrile lorsqu'en regardant la boîte aux lettres, je découvrais l'enveloppe bleue ciel, au papier fin, encadrée de rouge avec un collant imprimé PAR AVION. C'était avant l'ère Facebook, Iphone et compagnie. Quelques années plus tard, à la mi vingtaine, mon rêve devint réalité. Je m'envolai en mission avec d'autres collègues pour y découvrir différents modèles d'autogestion. Cinq semaines à parcourir la France. Paris, Lyon, Dijon, Roanne, Besançon, Grenoble, Avignon, Marseille, Cannes. J'ai eu la chance d'être accueillie chez les gens car d'autres avant moi avaient parcouru ces lieux inscrivant les b

Autres temps, autres moeurs

Cette semaine, je devisais avec une collègue. Elle fille de boucher et moi d’un monteur de ligne, nous évoquions notre enfance. Plus particulièrement, les jeux qui furent les nôtres et qui n’ont plus rien à voir avec ceux de notre progéniture. C’est ainsi qu’a débuté notre propos. Il fut question de vélo.  Les générations actuelles X, Y, Z en ont tous eu un dès leur plus jeune âge. Celui-ci a grandi avec eux au fil des ans. Si la famille était nombreuse, les vélos des plus grands attendaient les plus petits. Mon premier vélo fut un don de ma tantine de Brossard. Lorsque l’on vit à logement et que l’espace est restreint, la grande question est : où allons-nous le ranger ? La première fois où j’en ai enfourché un, ce fut à 11 ans. Pas question que papa et maman me suivent en tenant le banc pour s’assurer que je ne foute pas le camp. Je peux dire que je n’aurais pas passé le test de la sobriété illico. Le vélo fut vacillant quelque temps. Mais, jour après jour, j’ai réussi à maîtriser l