Maridiane raconte

Comme dirait Aznavour : " Je vous parle d'un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître". Vous souvenez-vous de ces paniers tressés en papier dans lesquels nous déposions un peu de paille et quelques œufs peints à la main que nous destinions à nos parents? Je me souviens d'une année, où nous étions allés chez mon grand-père durant le congé pascal. Chez les Gagnon, des petits poussins caquetaient à proximité du poêle.  C'était la première fois que je prenais un poussin dans mes mains. Il était chaud, tremblant, si fragile. Un cadeau bien spécial pour la petite citadine. C'était une époque, où les parents offraient des animaux vivants, des lapins, des canards, mais... pas les miens. Ils étaient lucides. Le poussin devenu grand... je vous laisse imaginer. Pâques est surtout annonciateur du printemps, de la vie qui reprend. Il y a de cela quelques printemps, chaque famille étrennait de nouvelles chaussures, de nouveaux gants, un nouvea

Quand on a 14 ans, que l'on est en 10e année, Jean Ferrat c'est très loin des Beatles. Pourtant, j'ai frissonné quand notre enseignante de français nous a fait découvrir cette merveilleuse chanson.  Une jeune fille l'a reprise afin de recueillir des fonds pour une cause qui lui tenait grandement à cœur soit la recherche sur les cancers infantiles. Elle a créé la Fondation Espoir .  Cette jeune fille, c'est Joanna Comtois, décédée d'un cancer des os l'an dernier. Un jour, j'ai aperçu sa frimousse dans notre hebdo local. Son histoire m'avait touchée, tout comme sa lumière. Elle a refait surface dans un documentaire présenté à Canal Vie. À la même période, ma professeure de chant, une femme adorable, me demande si je participerai à son spectacle de fin d'année. Invitation que je décline chaque fois. Elle me propose d'y vendre mon premier livre. Je réfléchis... Il faut savoir que la publication d'un premier livre est un rêve, animé

Il flotte depuis une semaine une douce chaleur qui nous rappelle que le printemps est à nos portes. Comme les arbres dont la sève s'active, l'être humain sent monter en lui une nouvelle énergie. Qui dit beau temps, dit aussi le retour de nos amis les policiers. Vendredi dernier, ils étaient affairés face à la Place Vertu, distribuant des contraventions à des piétons qui n'utilisaient pas le passage prévu à cet effet. Voyant que le compteur de la caisse municipale tournait rapidement, je suis intervenue auprès d'eux pour les sensibiliser au fait que les pauvres piétons étaient nos élèves démunis, prestataires de l'aide financière et de nouveaux arrivants qui ne maîtrisaient pas totalement le code routier. Le policier de me dire, qu'il avait reçu des directives, qu'il était conscient que la cible était démunie mais.. les ordres sont les ordres. La ville a constaté qu'un nombre croissant d'accidents impliquant des piétons avaient lieu boulevard Côte

Jeudi soir dernier, j'étais conviée à une soirée honorant des Blainvillois s'étant distingués dans différentes sphères: communautaire, culturelle et sportive. Sous le thème, Tu m'inspires , nous étions des centaines dans la salle communautaire accompagnés de nos proches. Quelques visages connus, mon fils et son meilleur ami à mes côtés, nous attendions le début de cette soirée. J'avais déjà reçu une telle invitation à l'époque où j'évoluais dans les milieux d'affaires. J'avais décliné ayant eu ma dose des bains de foule. Cette fois, c'était différent. J'étais à l'honneur pour la publication de mon premier livre. J'étais à être, à découvrir l'accomplissement de mes concitoyens. J'ai eu la surprise de découvrir une femme rencontrée récemment qui avait gravi le Kilimandjaro, inspirée par le décès de son conjoint décédé d'un cancer quelques années plus tôt. Nos routes se croisent depuis un an. Au cours de cette soirée, j&