Danser la vie
Je suis assise dans le salon de Carole Cocciadis, elle exécute quelques pas de danse avec en trame sonore le Lac des cygnes. J'admire sa grâce et... je l'envie. Malgré mes appels répétés à mes parents pour suivre des cours de danse, mes demandes accueillent une fin de non-recevoir. Renoncer moi? Jamais. Quand j'ai une idée en tête, je l'ai aussi dans les pieds. Croyez-moi, ces pieds vont danser. Quand? Telle est la question. Comme plusieurs à l'adolescence, j'ai fréquenté certaines salles de danse allant du sous-sol de l'église à la Balanthèque rue Laurier. Puis, j'ai rencontré celui qui fut mon premier mari au Doyen de l'Université de Montréal. Ensemble, nous nous sommes trémoussés aux quatre coins de la ville de chez Maxim's, en passant par l 'Idéfixe et le Limelight. À la mi-vingtaine devenue célibataire, la danse a été une planche de salut. De nombreuses soirées ont passé à brûler des calories au Café Campus , à l'Imaginaire, a