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Affichage des articles du juillet, 2010

Si j'avais un char

Ça changerait ma vie nous disait un air bien connu . En effet, la mienne fut changée l'année de mes 25 ans où je devins propriétaire d'une Renault 5. Comme des milliers d'autres à l'époque "J'avais attrapé le schnac". Que d'aventures avec mon petit bolide. Le bouching de transmission, les freins qui me lâchent en pleine côte rue St-Denis entre Sherbrooke et Ontario. Un lendemain de tempête, enceinte de 4 mois, après m'être échinée à pelleter une heure durant, je découvre qu'un citoyen pas très honnête a esquinté mon parechoc avant et quitté les lieux sans m'en avertir. Le soir de mon accouchement, à deux heures du matin, rue Messier, mon véhicule refuse de démarrer au grand dam de mon amie venue m'assister pour l'événement. Je vous fais fi de tout le reste. Subaru est apparu dans ma vie comme un luxe. Des aventures ? Et oui, quelques unes tout de même. Le capot qui se soulève, obstruant ma vue sur le Pont Papineau. Des crev

Camping sauvage !

Qui prend mari, prend pays ! Moi, j'ai pris Denis et lui Miss Hilton. Malgré ce que vous pouvez penser, je suis une femme aimant la nature. Mon enfance a été ponctuée de séjours campagnards dans diverses régions. Toutefois, mes parents n'étaient pas adeptes du camping. Initiée à l'âge de 14 ans par une voisine à Cornwall, j'ai trouvé que la nuit était plutôt noire et étouffante. Je souffre de claustrophobie. Réveillée en pleine crise de panique, j'accusai mes hôtes d'avoir changé l'orientation de la tente... Sans commentaires. Dix ans plus tard, devenue propriétaire de ma rutilante Renault 5, je sillonne les routes de la Gaspésie, mon nouveau permis en poche avec ma copine Ghislaine. Rien de tel pour une nouvelle apprentie que cette belle route côteuse. Nous campons un premier soir au Mont St-Pierre. Tout va bien. Les choses se gâtent au Parc Forillon, où au petit matin, nous sommes dans la flotte. Les années passent sans que le camping ne refasse surface.