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Affichage des articles du septembre, 2011

Quand le succès est affaire de réseaux

J'ai perdu mon emploi. Je me retrouve face à des choix. Jeune maman, je veux offrir une qualité de vie à mes enfants. J'ai la chance d'être supportée par mon père qui finance l'aménagement de mon bureau et mon mari qui me coache dans le développement de mon entreprise. Ne me reste plus qu'à trouver des clients. Facile à dire, moins facile à faire. Bien que connue dans la région du Haut-Richelieu, je suis une belle inconnue dans celle des Basses-Laurentides. Repartir à zéro, voilà le défi qui m'attend. Je fonce. Première activité réseau, celle des femmes d'affaires au centre communautaire de Lorraine. Je ne connais personne ni d'Ève, ni d'Adam... oups ! ni d'Ève. Je suis timide, j'observe les gens. Heureusement, nous sommes appelées à nous présenter, parler des services que nous proposons, cela brise la glace et à la fin de la soirée, je repars avec trois cartes d'affaires en poche. L'angoisse de la première est passée. Je continue m

La vie, le logis et les amies

J'ai cherché un titre à cette nouvelle chronique... inspirée en cela par des conversations téléphoniques ou des rendez-vous cette semaine avec des amies. Il était question de logis, du bonheur de la propriété comme de ses malheurs. Mon amie Mimi Elle vient de franchir le seuil d'une dizaine dont elle veut taire le nombre. Pourtant, si vous la rencontriez, vous lui retireriez certainement deux dizaines. Elle vient de faire l'acquisition d'un condo sur la Rive-Sud de Montréal dans un environnement qui ferait l'envie de plusieurs. Arbres matures, rue tranquille, voisins bien nantis. Dès qu'on franchit le seuil, nous sommes enveloppés par la luminosité de la pièce, la chaleur des meubles. Une salle de bains à faire damner, une chambre avec patio et petit coin jardin, une pièce dédiée à la création. Ce bel environnement bucolique est terni par des odeurs de vieille humidité qu'une chandelle parfumée parvient à abrier Et notre Mimi de nous raconter, comment cett

Venir au monde

11 septembre1984 Le pape est en visite à Montréal et moi, je dois accoucher d'une journée à l'autre à l'hôpital St-Luc qui est sur l'itinéraire de sa sainteté. Je prie le ciel pour que l'enfant choisisse un autre jour pour son entrée dans le grand monde. Quoique les derniers jours sont assez pénibles. Le sommeil est en dent de scie, ma vessie... je vous en fais fi. 12 septembre 1984 Le pape est retourné chez lui, mon fils tarde à naître. Je prends les choses en main et reviens aux vieux trucs de nos grands-mères. Je lave mes planchers de fond en comble. La maison respire le net. Aux petites heures de la nuit, je sens un liquide chaud glisser sur mes cuisses. Ce sont les eaux qui ont crevé, inondant bien le lit proprement lavé ainsi que le plancher. 13 septembre 1984 La journée la plus longue de ma vie et la plus souffrante aussi. J'appelle mes deux copines qui ont accepté de m'accompagner pour ce grand jour. L'arrivée à l'hôpital se fait ve

La conférencière

Jamais, je n'avais envisagé un seul instant que la prise de parole en public deviendrait ma profession. Une épreuve à un examen ministériel en français oral avait sapé toute ambition à ce titre. Je m'étais retrouvée devant ma classe, complètement aphone... paralysée. Non pas que je ne connaissais pas mon sujet, mais, toutes ces paires de yeux dirigées vers moi, c'était trop ! Puis peu à peu, je fus appelée à animer des rencontres, à participer à des émissions radio et télé.  J'ai appris les rouages de la communication. Est-ce à dire qu'après toutes ces années, le trac n'y est pas ? Non, chaque fois c'est un nouveau défi. Le public, son énergie influencent  ma prestation. Avec le temps, j'ai appris à ne pas être déstabilisée. Ma première conférence, je m'en souviens comme si c'était hier. Elle avait pour titre: L'ABC d'une carte d'affaires . J'avais eu droit à un article dans La Presse , signé par Valérie Beauregard. Je venais to