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Affichage des articles du juin, 2013

Le temps de vivre

Journée la plus longue de l'année. Enfin, le soleil qui ne fait pas que passer. Les vacances scolaires qui débutent pour plusieurs. Un air de farniente se distille un peu partout. Les vieux donnent congé à leur solitude sur un banc de parc alors que les couples, les amis fourmillent sur les terrasses. Me revient alors cet air de Georges. Nous prendrons le temps de vivre, d'être libre... Je n'échappe pas à cette vague de bonheur. Je m'installe en compagnie de mon homme de coeur à une terrasse du Vieux-Longueuil. A la table d'à côté, quatre vieilles. Je dis vieilles parce que leur peau témoigne du passage du temps. Elles sont toutes guillerettes et s'émoustillent à la perspective de tremper leurs lèvres dans une bonne bière fraîche. L'une d'entre elles est la meneuse. Elle a une opinion sur tout, donne plein de conseils aux autres. Il y a cette autre, qui semble plus jouisseuse. Attention! dans le sens de vouloir profiter des plaisirs de la vie. Le bo

Ti-Marc

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La paternité n'était pas une option, mais... une obligation. Comme plusieurs hommes de sa génération, quand une femme était déshonorée, il fallait qu'il y ait réparation. C'est ainsi qu'il est devenu MON père, pas celui qui est aux cieux... non celui qui prit soin de moi sur cette terre. Homme de ressources, de débrouillardise, qui, pour arrondir les fins de mois, allait vendre du cuivre, faisait de menus travaux chez les gens, plaçait les marchandises chez Dominion. Il était celui qui me rassurait quand je voyais mon ombre se dessiner sur les murs et qu'elle m'effrayait. J'étais de ses tournées. Visite à la propriétaire, à la banque. Assise à l'avant de la Valiant, consciente de vivre des moments privilégiés avec mon père. Je me faisais discrète, je ne bougeais pas. J'observais le monde des grands. J'étais à l'école de la vie. Les dimanches, à la naissance de ma soeur, je partais assister à la messe, ma main dans la sienne. Nous nous in

Viva Espagna

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Des commerces ouverts de 10 h à 14 h30 et de 17 h30 à 21 h30, mais qui ferment le dimanche.  La noirceur qui tombe aux alentours de 22 heures. Les cafés animés, la clameur de gens à l'extérieur, la couleur. Oui, la couleur: des orangers, des fuchsias, du jaune poussin, etc. Le soleil, le vent, les allergies. Des masques, des mouchoirs, des coups de soleil impromptus. L'Andalousie, c'est la vie. L'an dernier, nous avions eu droit aux manifestations avec casseroles dans les rues de Barcelone et Valence. À Madrid, c'était la Copa Del Rey, le pendant de notre coupe Grey. Cette année, ce fut les fiestas et le Corpus Dei. Pour les fiestas, celle de Cordoue était plus éclatée. Imaginez une fête d'Halloween et de la Saint-Jean. L'Halloween parce que les femmes se costument en danseuses de flamenco et les hommes en caballero. Moins compliqué, un seul et unique costume pour tous. C'est la couleur des robes, les accessoires qui comptent.  La Saint-Jean, pa