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Affichage des articles du octobre, 2013

Quand novembre revient

Quand novembre revient, je pense à mes 20 ans, à cette chanson de Félix, La nuit du 15 novembre et je me rappelle les espoirs d'un peuple, les miens. Quand novembre revient, pour chasser le cafard, je m'assieds au piano et reprends les airs de Félix. Dans ma tête résonne sa voix unique, la nostalgie s'empare de moi, le temps de me souvenir que cette musique s'invitait dans notre logis. Quand novembre revient, je songe à toutes ces morts inutiles sur les champs de bataille, à toutes ces mères, ces femmes, ces hommes qui ont pleuré un des leurs au nom de la patrie. Quand novembre revient, j'entends le commentateur de football, je sens l'odeur du rosbif, je vois le temps gris, les arbres nus et j'ai mal à l'âme. Quand novembre revient, je revois toutes ces arrivées de Père Noël que j'ai organisées. Je me souviens de la fébrilité de ces femmes, de ces enfants pour qui cet événement était le spectacle de l'année. Ils étaient ma motivation afin

Ailleurs

Pendant quelques jours, j'ai été femme des bois. Le temps qui se module avec le lever et le coucher du soleil.Les matins frais et l'attisée dans le poêle à bois. Les après-midi au bord du lac à regarder les truites faire des ronds dans l'eau ou simplement m'allonger sur le quai, regarder les nuages passer en écoutant Fred Pellerin, Daniel Bélanger. La béatitude totale. Les seuls liens avec l'extérieur le camion de déchet et l'autobus scolaire. De belles marches autour du lac à admirer les coloris de l'automne, à sentir l'odeur particulière des feuilles mortes. Ne plus penser, juste être. Mes compagnons, les livres de toute nature, l'écriture, celle de mon deuxième livre à paraître en février. Le sujet, des histoires racontées au fil des rencontres, des histoires que j'ai bonifiées pour le plaisir d'une fin heureuse. Des nouvelles qui parlent de la vie, de l'amour, de la mort, de la cupidité,des injustices. Un livre dédié à ma famille

Pot pourri automnal

Vendredi après-midi, la créativité nous a donné rendez-vous. Nous sommes plusieurs à étaler sur notre pupitre, les feuilles aux différents coloris, aux espèces variées, glanées dans notre cour, sur le trottoir. Le thème est récurrent, comme celui de Noël, de la cabane à sucre, de la Saint-Valentin. Cette fois, nous devons faire un collage. Après les avoir faites séchées, nous nous apprêtons à les apposer sur un papier brouillon cartonné, notre colle Lepage d'une main et les feuilles de l'autre. Un geste qui demande attention, dextérité en raison de la fragilité des feuilles que nous menons à leur dernier repos. Un autre cycle de la vie qui prend fin. Les premières neiges se profilent à l'horizon. Samedi après-midi, je suis à l'épicerie, une belle rangée de citrouilles longe la fenestration. Des souvenirs avec mes garçons, à vider celles-ci, à les décorer, pour les poser sur le perron en attente du jour où les cloches de nos maisons résonneront. Au retour, une maman,