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Affichage des articles du novembre, 2013

Les lumières de Noel

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La température s'annonçait clémente. L'achalandage dans les centres commerciaux témoignait de cette frénésie de Noel. Je me suis laissée emporter. J'ai eu envie de lumières extérieures. Je les voulais bleues. Des lunes que j'en avais posées. En fait, ce n'est pas moi qui les pose... c'est l'homme de la maison. Il fallait voir tous ces couples déambulés dans les allées, discutant de l'aménagement. Madame la grande conceptrice, qui visualise, s'emballe, s'extasie devant les étalages de lumières. Monsieur qui explique le nombre de DEL, mesure les distances, planifie les accessoires afin de ne pas être obligé de remettre les pieds dans cette cohue. Cette activité est un excellent baromètre pour mesurer la communication dans un couple, le degré d'intimité, le respect qu'il se témoigne, la complicité. Il y avait un monsieur pas très gentil avec sa dame. Elle était dans sa bulle, toute à son bonheur de reproduire la magie de Noel. L'air

Cric crac croc

Une amie m'avait chaudement recommandé ce professionnel de la santé. J'avais peu à perdre ayant fait appel aux massothérapeutes, orthothérapeutes, ostéopathes, acupuncteurs, médecin spécialisé en rhumatologie sans que mon état de santé s'améliore. Je souffre d'arthrose. Les étirements, le yoga, le Qi-jong apaisent la douleur, la chaleur également, mais elle est là, sournoise, empoisonnant mes déplacements. Je vis avec. Aussi, je prends rendez-vous. J'arrive au bureau, l'odeur de renfermé m'agresse le nez, celle-ci se mêle à une pointe d'humidité. La réceptionniste une femme de mon âge, qui ne l'assume pas encore, lève à peine les yeux, me remet un formulaire sans plus d'explication et m'invite à m'asseoir. Je complète ce dernier. Pendant, ce temps, madame jase avec une amie. La conversation est publique. Je trouve cela déplacé. Sans doute une déformation professionnelle, car lorsque l'on forme des professionnels de la santé, l'é

Flirter

Mains dans les poches, regard porté vers le ciel, observant le dénuement des arbres, je marche d'un pas assuré, heureuse de retrouver ce paysage qui m'accompagne depuis plus de 25 ans. Un véhicule s'approche de moi, un homme d'âge mûr au volant. Il baisse la vitre, m'offre un sourire engageant et me propose de me conduire chez moi. Bien entendu, je décline l'offre et demeure perplexe. Je suis en train de me faire flirter, cruiser, appelez cela comme vous le voulez, dans un parc. Je trouve la situation saugrenue. Aux gens à la recherche de l'âme soeur, un chien c'est plus gagnant comme outil de rencontre. Bien que cela soit flatteur, je me suis souvenue de situations cocasses où les techniques de séduction auraient été dignes de téléréalités. Une journée de tempête en décembre, alors que je tentais d'accéder à l'autoroute 13 et que la voie de desserte n'était plus qu'un immense stationnement, je discutais boulot avec une collègue au télé