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Affichage des articles du avril, 2014

Je me souviens

Les élections sont passées, ma déception s'est amenuisée. Le temps file, l'urgence de la souveraineté s'est estompée, mais... pas l'amour de ma langue. Je suis indignée par l'absence de mémoire de mon peuple dont la devise est: Je me souviens . Désabusée de ces campagnes électorales où le théâtre s'invite, où les politiciens débitent les textes que leurs grands stratèges ont concoctés. Cette campagne électorale avait la couleur du vide. Tout pour sauver la face. Chacun ne pouvant prétendre faire patte blanche hormis peut-être Québec Solidaire. Des véritables enjeux, ceux liés à la santé, à l'endettement de la classe moyenne... tous ont esquivé le sujet.  Le grand étonnement: la percée de la CAQ dans le 450.  Ces banlieusards ont bien compris le message de Legault, car ce sont eux les contribuables qui payent pour les autres. Et la commission Charbonneau... la démonstration a été faite que des ripoux à toutes les strates de la société corrompent le s

Le vilain petit canard-bis

M'y voilà! Je ne pensais pas y retourner si vite. Cette fois, ma perception est différente. L'endroit est familier. J'ai l'étrange sensation d'être chez moi avec toutes ces  sculptures, ces œuvres exposées sur les murs. C'est la fin de session. Ce monde c'est aussi le mien, celui de la création. Tout au long de ces journées, les gens parlent de moi comme de l'artiste, celle qui danse (je l'avais oubliée celle-là), qui écrit, qui chante, qui joue du piano, de l'accordéon, qui dessine. Tout au cours de cette longue traversée, c'est ainsi que j'ai appelé ce séminaire, j'ai compris qui j'étais. Comme le dirait notre formatrice, je ne suis pas venue suivre ces formations par hasard... J'étais encore le vilain petit canard. Je ne l'ai découvert qu'au dernier jour où j'ai réalisé que mes compagnons étaient tous musicothérapeutes. En tout temps, j'ai senti que je faisais partie des leurs. Nous étions 12, comme

Un luxe qui fait du bien

Avec cet hiver qui n'en finit plus, comme plusieurs j'ai besoin de me requinquer. Je tergiverse entre un séjour au soleil ou dans un SPA. Je me dis que le soleil va tout de même finir par se pointer le bout du nez. Optimiste va! Mon choix se porte vers le SPA Santé Eastman.Trois jours à me faire bichonner, à oublier le quotidien avec la montagne pour décor.   J'ai droit à une consultation personnalisée avec mon forfait. La kiné me parle d'objectifs, de buts. Ces mots me donnent de l'érythème, je planifie à longueur d'année. Là, je veux que l'on me prenne en charge, que l'on soigne mon corps. Au diable la dépense, je le mérite bien. Après le smoothie et la transmission de sa recette, une validation des soins adaptée à mes besoins, une visite des lieux s'impose.   Arrêt à la thermothérapie. Sauna infrarouge, douche froide avec bruine à la menthe poivrée, hammam et... les bains froids. Un truc pour s'immerger, compter de 1 à 7. Je ne suis pa