Sur les verts
Qui dit golf, dit nouvelles rencontres. Certaines sont plus agréables que d'autres. Des Basses-Laurentides à la Montérégie, la faune diffère. Parfois nos premières impressions sont trompeuses. Comme ces deux gars, prestataires de la CSST. L'un avait une mince queue de cheval bouclée, un crâne dégagé, la tenue négligée, la bouche édentée. Il jouait avec une précision étonnante. L'autre, tout aussi costaud, avait un peu plus de difficulté à se mouvoir tout en étant aussi bon golfeur. Sans doute le plein qu'ils avaient fait tous les deux y était pour quelque chose: deux bières et un joint pour le premier neuf ...! Le dimanche suivant, notre quatuor improvisé est composé d'un courtier immobilier dont la sonnerie du cellulaire imite le cri du canard. L'autre joueur? Je ne sais plus ce qu'il faisait comme métier, mais il était là pendant que sa visite magasinait. Son impatience s'est manifestée dès le premier trou, en premier lieu à l'égard du cou