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Affichage des articles du août, 2015

Montée de lait indignatoire

Je m'indigne en voyant ces images de gens qui cherchent désespérément asile en Europe et que l'on refoule aux frontières. C'est bizarre, je vois les mêmes images de ces Juifs que l'on menait vers les camps de concentration. Je ne sais pour vous... mais dans une situation similaire j'aimerais être accueillie. Déjà, il est si difficile de quitter son pays. Je m'indigne que l'Éthiopie soit devenue une destination prisée des touristes. Vous comprendrez ma surprise, ce pays étant affamé il y a si peu de temps. La mémoire collective nous fait défaut?   Je m'indigne du sort des femmes de quelque pays qu'elles soient. Au nom de l'honneur, on les viole, on les expose nues sur la place publique (Inde) on les lapide au sens propre dans les pays musulmans où l'intégrisme fait la loi ou au sens figuré sur la place publique dans le monde politique québécois.   Je m'indigne de l'avenir de nos enfants où sous des prétextes d'austérité

Au bord d'un lac en Outaouais

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Rêverie J'ai vu quelques photos par internet, un vrai chalet avec accès au bord d'un lac qu'un membre de la famille éloignée a la gentillesse de nous louer. Une galerie pour rêvasser, une balançoire suspendue à un arbre, l'oiseau-mouche qui fait le timide, les libellules bioniques. Cela butine à fleur que veux-tu. Nul besoin de réveil, les corneilles se chargent de nous rappeler que le jour est levé. Premier matin, la brume est bien présente. Les oiseaux occupent le territoire à tour de rôle: chardonneret, geai bleu, moineau.  C'est la canicule. Je suis privilégiée de pouvoir retrouver les odeurs de l'enfance au bord du lac, mes souliers d'eau dans les pieds, les aiguilles de pin couvrant le sol . La Petite Vie Dimanche matin, deux femmes discutent ferme dans l'eau, une nouille sous leurs bras. Le sujet: le mariage de monsieur et madame le Banquier. J'entends la voix du peuple. Justement, je viens de lire Les plaisirs cachés de la vie de

Le temps de se dire

Le temps des vacances, c'est aussi le temps de se dire, de revoir les gens qui nous sont chers. Nos occupations professionnelles ne font plus obstacles, nous sommes disponibles. À présent, je peux jouir de tout mon temps. J'ai bien l'intention d'en profiter pleinement.   Quelque part en Mauricie, les vapeurs d'eau effectuent un ballet sur le lac endormi. D'ex-directrices  échangent quelques confidences se déclarant heureuses d'avoir quitté un monde factice. Des enfants s'ébrouent dans l'eau, riant, se taquinant, leurs voix portant sur l'autre rive. Les nôtres s'improvisent autour d'un piano, reprenant les airs de la chanson québécoise. Une visite à Saint-Sévère nous fait découvrir une designer et un producteur de lavande. Je repars le cœur léger et un grand bien-être m'envahit quand je roule sur cette route où les arbres s'embrassent.   Prochaine halte : Québec, mais avant un dîner à Drummondville avec mon oncle retrouvé