Réminiscence
Au cours de ma vie professionnelle, j’ai postulé pour divers emplois. Le récent processus de nomination du Directeur de la police de Montréal a ravivé deux souvenirs empreints de frustrations et de déceptions parce que ma candidature n’avait pas été retenue en raison de biais. La première entrevue, dont il est question, a eu lieu dans un environnement hostile. L’une des personnes présentes ne souhaitait nullement ma promotion. Elle avait juré que jamais je n’occuperais un poste de direction. Elle a tout fait pour me mettre des bâtons dans les roues. Ce n’était pas la première fois, que le club des boys sévissait dans ma carrière. Je me souviens de l’embarras du responsable des ressources humaines quand il m’a téléphoné pour me transmettre la décision. Il m’invitait à communiquer avec lui ultérieurement pour me donner une rétroaction sur mon entrevue. Je lui ai alors répondu : « Pourquoi remettre à plus tard, ce que nous pouvons faire maintenant ». Et lui de bafouiller, d...