Le temps qui passe
Trois jours de congé, une envie furtive d'évasion, mais je choisis de rester à la maison. À vrai dire, prendre la route en ce moment est un véritable cauchemar. Déjà, que la semaine je ne puis y échapper, les week-ends, je laisse passer. Sage résolution. Il fallait voir la circulation vendredi soir, samedi après-midi sur l'autoroute des Laurentides en direction nord. Pourquoi chercher ailleurs un bonheur alors qu'il me suffit de contempler ma cour, de lire et somnoler dans la balancelle, de déguster un bon verre de rosé en observant le ballet des oiseaux, des suisses qui font le marathon sur ma clôture. Prendre le temps de ralentir, voilà l'intention du week-end! Des lectures me tiennent compagnie, m'incitent à réfléchir. Je viens de débuter Femmes de dictateur . Premier chapitre, on y parle d'Adolf Hilter et de la pâmoison des femmes à son endroit, lettre à l'appui. Nous sommes dans le pays de Freud et de l'inconscient collectif. J'arrête