Belle famille
S'il est un jour, où mes belles-familles me reviennent en mémoire, c'est le jour de Noël. Quelques hommes ont partagé ma vie et aussi ... des liens d'attachement avec les membres de leurs familles. Cette appellation, belle-famille, remonte au Moyen-Âge où le terme beau et belle était utilisé comme termes de courtoisie ou d'affection.
Étonnamment, j'ai souvent fréquenté des hommes qui fuyaient les rencontres familiales, alors que moi, j'aimais être de ces fêtes. Chaque famille a son histoire, ses conflits, ses alliances. Moi, j'avais le bonheur facile avec ces familles élargies. Des neveux et des nièces que je voyais grandir, des belles-sœurs avec qui discuter de tout et de rien, des beaux-parents qui m'ont souvent fait la grâce de m'accueillir comme leur fille.
Aujourd'hui, je veux rendre un hommage particulier à mes belles-mères. Bien que plusieurs en font des portraits peu flatteurs, les miennes ont été mes mères de cœur. Chacune a pris soin de moi lors de moments importants de ma vie. Rita a hébergé la jeune femme éplorée que j'étais. Marthe, a langé mon petit dernier et veillé sur moi alors que je relevais d'un accouchement éprouvant. Claire avait une façon bien particulière de m'accueillir : un cœur grand comme l'univers, des yeux rieurs et un sourire complice. Je pense à elle aujourd'hui, car son Florent n'est plus, ainsi qu'aux siens.
Je n'ai plus de belle-mère, ni de beau-père à aimer, mais ... j'ai des beaux-enfants aimants, une nouvelle belle-fille qui rend mon fils heureux. Je suis comblée. À présent, je prends le relais. J'espère être une belle-mère digne de l'héritage reçu de ces belles-familles aimées.
Commentaires
Enregistrer un commentaire