Quand novembre revient
Quand novembre revient, je pense à mes 20 ans, à cette chanson de Félix, La nuit du 15 novembre et je me rappelle les espoirs d'un peuple, les miens.
Quand novembre revient, pour chasser le cafard, je m'assieds au piano et reprends les airs de Félix. Dans ma tête résonne sa voix unique, la nostalgie s'empare de moi, le temps de me souvenir que cette musique s'invitait dans notre logis.
Quand novembre revient, je songe à toutes ces morts inutiles sur les champs de bataille, à toutes ces mères, ces femmes, ces hommes qui ont pleuré un des leurs au nom de la patrie.
Quand novembre revient, j'entends le commentateur de football, je sens l'odeur du rosbif, je vois le temps gris, les arbres nus et j'ai mal à l'âme.
Quand novembre revient, je revois toutes ces arrivées de Père Noël que j'ai organisées. Je me souviens de la fébrilité de ces femmes, de ces enfants pour qui cet événement était le spectacle de l'année. Ils étaient ma motivation afin que chaque année soit magique.
Quand novembre revient, mon corps se souvient de cet accident de la route qui a empesté ma vie, collier cervival, séances de chiro, douleurs au passage d'un simple aspirateur, des pleurs pour m'accompagner sur la route de la Montérégie aux Basses-Laurentides pour exhaler la douleur.
Quand novembre revient, mon coeur s'emballe, a de la difficulté à trouver son rythme. Il me faut ralentir, prendre le temps d'écouter mon corps, comprendre que sans hiberner, je dois en prendre soin.
Quand novembre revient, je suis sollicitée pour aller aux urnes. Peu importe les commissions du monde, le mot éthique est un mot qui fait chic. Comment expliquer qu'un père et son fils se présentent pour le même parti, l'un comme maire, l'autre comme conseiller, qu'une équipe politique utilise une plateforme de reconnaissance de la municipalité pour solliciter les récipiendaires à des fins électorales?
Quand novembre revient, je préfère me réfugier un livre à la main, un feu de foyer qui crépite à proximité, de la musique qui me fait du bien et mon chéri pas très loin.
Quand novembre revient, je plonge dans mes livres de cuisine, je retrouve le plaisir de concocter des plats en songeant que Noël sera à nos portes sous peu. La grisaille s'estompe le temps des festivités qui s'annoncent.
Quand novembre revient, pour chasser le cafard, je m'assieds au piano et reprends les airs de Félix. Dans ma tête résonne sa voix unique, la nostalgie s'empare de moi, le temps de me souvenir que cette musique s'invitait dans notre logis.
Quand novembre revient, je songe à toutes ces morts inutiles sur les champs de bataille, à toutes ces mères, ces femmes, ces hommes qui ont pleuré un des leurs au nom de la patrie.
Quand novembre revient, j'entends le commentateur de football, je sens l'odeur du rosbif, je vois le temps gris, les arbres nus et j'ai mal à l'âme.
Quand novembre revient, je revois toutes ces arrivées de Père Noël que j'ai organisées. Je me souviens de la fébrilité de ces femmes, de ces enfants pour qui cet événement était le spectacle de l'année. Ils étaient ma motivation afin que chaque année soit magique.
Quand novembre revient, mon corps se souvient de cet accident de la route qui a empesté ma vie, collier cervival, séances de chiro, douleurs au passage d'un simple aspirateur, des pleurs pour m'accompagner sur la route de la Montérégie aux Basses-Laurentides pour exhaler la douleur.
Quand novembre revient, mon coeur s'emballe, a de la difficulté à trouver son rythme. Il me faut ralentir, prendre le temps d'écouter mon corps, comprendre que sans hiberner, je dois en prendre soin.
Quand novembre revient, je suis sollicitée pour aller aux urnes. Peu importe les commissions du monde, le mot éthique est un mot qui fait chic. Comment expliquer qu'un père et son fils se présentent pour le même parti, l'un comme maire, l'autre comme conseiller, qu'une équipe politique utilise une plateforme de reconnaissance de la municipalité pour solliciter les récipiendaires à des fins électorales?
Quand novembre revient, je préfère me réfugier un livre à la main, un feu de foyer qui crépite à proximité, de la musique qui me fait du bien et mon chéri pas très loin.
Quand novembre revient, je plonge dans mes livres de cuisine, je retrouve le plaisir de concocter des plats en songeant que Noël sera à nos portes sous peu. La grisaille s'estompe le temps des festivités qui s'annoncent.
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