Cric crac croc
Une amie m'avait chaudement recommandé ce professionnel de la santé. J'avais peu à perdre ayant fait appel aux massothérapeutes, orthothérapeutes, ostéopathes, acupuncteurs, médecin spécialisé en rhumatologie sans que mon état de santé s'améliore. Je souffre d'arthrose. Les étirements, le yoga, le Qi-jong apaisent la douleur, la chaleur également, mais elle est là, sournoise, empoisonnant mes déplacements. Je vis avec.
Aussi, je prends rendez-vous. J'arrive au bureau, l'odeur de renfermé m'agresse le nez, celle-ci se mêle à une pointe d'humidité. La réceptionniste une femme de mon âge, qui ne l'assume pas encore, lève à peine les yeux, me remet un formulaire sans plus d'explication et m'invite à m'asseoir. Je complète ce dernier. Pendant, ce temps, madame jase avec une amie. La conversation est publique. Je trouve cela déplacé. Sans doute une déformation professionnelle, car lorsque l'on forme des professionnels de la santé, l'éthique, la confidentialité sont au centre des compétences.
Voilà, mon tour arrive. Elle m'installe dans la pièce. Le patient précédent toussait comme un damné. Elle ne prend aucunement le temps de désinfecter le banc, là où nous posons les mains, notre figure. Le docteur arrive, lit en diagonale mon questionnaire et le rapport de radiologie. Il aimerait le CD afin de voir par lui-même de quoi il en retourne. Première manœuvre. Quelques tapotements, puis un craquement. J'avais oublié pourquoi j'avais cessé de visiter ce type de professionnel. Mais, je fais confiance à ma bonne amie. Je reviens la séance suivante avec mon CD. Il m'explique de quoi il en retourne. Monsieur et madame tout le monde, bonne chance, car les connaissances médicales ne sont pas l'apanage de tous.
En aucun temps, il ne m'a indiqué la durée du traitement. Quand je lui demande,il reste vague sur le sujet. Une fois que la réceptionniste a sorti mon dossier, il m'appartient de lui rapporter. Il n'y a aucune note de suivi, seulement une date et un commentaire: maintien. Quand le patient arrive, il inscrit son nom sur une feuille. Un soir, j'ai osé demander quelle était l'utilité de la feuille. J'ai eu droit à un regard noir. Maintenant, j'ai compris le système. C'est une clinique du sans rendez-vous. Les patients inscrivent leurs noms et pendant à peine 5 minutes, reçoivent un traitement. Position assise sur le banc, un peu de tapotement pour enlever la tension à l'épaule droite, celle de la souris. On s'allonge, il replace les cervicales. Je fais la crêpe, sur le dos, sur le ventre, sur les côtés et hop le tour est joué. Puisque c'est comme cela, vous reviendrez mercredi.
Je ne suis pas revenue mercredi.J'ai un peu de difficulté à accepter que l'on me traite sans m'informer de l'évolution des soins qui me sont prodigués. J'ai besoin d'un diagnostic. Chaque fois que j'expose le type de traitement auquel je me suis soumise, la réaction tant médicale que de mon entourage est prudence. Je pense qu'il s'agit de conseils avisés que je vais écouter. Le seul hic... c'est que je vais mieux.
Aussi, je prends rendez-vous. J'arrive au bureau, l'odeur de renfermé m'agresse le nez, celle-ci se mêle à une pointe d'humidité. La réceptionniste une femme de mon âge, qui ne l'assume pas encore, lève à peine les yeux, me remet un formulaire sans plus d'explication et m'invite à m'asseoir. Je complète ce dernier. Pendant, ce temps, madame jase avec une amie. La conversation est publique. Je trouve cela déplacé. Sans doute une déformation professionnelle, car lorsque l'on forme des professionnels de la santé, l'éthique, la confidentialité sont au centre des compétences.
Voilà, mon tour arrive. Elle m'installe dans la pièce. Le patient précédent toussait comme un damné. Elle ne prend aucunement le temps de désinfecter le banc, là où nous posons les mains, notre figure. Le docteur arrive, lit en diagonale mon questionnaire et le rapport de radiologie. Il aimerait le CD afin de voir par lui-même de quoi il en retourne. Première manœuvre. Quelques tapotements, puis un craquement. J'avais oublié pourquoi j'avais cessé de visiter ce type de professionnel. Mais, je fais confiance à ma bonne amie. Je reviens la séance suivante avec mon CD. Il m'explique de quoi il en retourne. Monsieur et madame tout le monde, bonne chance, car les connaissances médicales ne sont pas l'apanage de tous.
En aucun temps, il ne m'a indiqué la durée du traitement. Quand je lui demande,il reste vague sur le sujet. Une fois que la réceptionniste a sorti mon dossier, il m'appartient de lui rapporter. Il n'y a aucune note de suivi, seulement une date et un commentaire: maintien. Quand le patient arrive, il inscrit son nom sur une feuille. Un soir, j'ai osé demander quelle était l'utilité de la feuille. J'ai eu droit à un regard noir. Maintenant, j'ai compris le système. C'est une clinique du sans rendez-vous. Les patients inscrivent leurs noms et pendant à peine 5 minutes, reçoivent un traitement. Position assise sur le banc, un peu de tapotement pour enlever la tension à l'épaule droite, celle de la souris. On s'allonge, il replace les cervicales. Je fais la crêpe, sur le dos, sur le ventre, sur les côtés et hop le tour est joué. Puisque c'est comme cela, vous reviendrez mercredi.
Je ne suis pas revenue mercredi.J'ai un peu de difficulté à accepter que l'on me traite sans m'informer de l'évolution des soins qui me sont prodigués. J'ai besoin d'un diagnostic. Chaque fois que j'expose le type de traitement auquel je me suis soumise, la réaction tant médicale que de mon entourage est prudence. Je pense qu'il s'agit de conseils avisés que je vais écouter. Le seul hic... c'est que je vais mieux.
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