Les bénédictions
Une autre année qui s'achève. Une année de plus au fil du temps. Je songe à ce médecin qui m'avait dit que j'étais bien chanceuse d'avoir atteint la cinquantaine. Je l'avais regardé de travers. Je voyais la vie comme un droit acquis. Elle s'est bien chargée de me ramener à l'ordre. La maladie, la mort d'amis proches ont vite fait de me dire qu'elle est aussi fragile. De là, j'en ai fait ma muse. C'est elle qui me raconte, qui vous raconte de par ce blogue.
En 2013, elle m'a menée vers diverses contrées. J'ai visité notre beau pays d'un océan à l'autre. Je revois les cerisiers en fleurs à Vancouver en ce mois de mars, les citadines qui déambulent en robe et chaussures fines, alors que nous portons nos polars. Ce dimanche de Pâques à Groose Mountains, où au sommet enneigé, des gens d'origine Arabe, tongs au pied, marchaient dans la neige. Une image surréaliste tout comme la bière que nous y avons dégustée avec une vue magnifique sous un soleil de plomb,le thermomètre avoisinant les 20 degrés.
En mai, c'est le soleil chaud de l'Andalousie qui m'accueillait avec ma sœur cosmique. Beaucoup de fiestas, celles des villes que nous avons visitées, plusieurs lieux religieux où nous avons gagné toutes les bénédictions d'une vie à la recherche d'un lampion brûlant d'une vraie flamme. Même la technologie s'empare des lieux saints. Un voyage qui nourrit l'âme. À l'automne, je me suis recluse dans un chalet rustique, en tête-à-tête avec moi-même, à quelques lieues de la région qui a vu naître mes ancêtres.
J'ai fait de belles rencontres, de celles qui laissent une empreinte à tout jamais. Au hasard d'une route, pour faire découvrir la vie amérindienne à mes amis Marseillais, une boutique Plumes et pacotilles. La propriétaire une femme avenante, une ancienne star du showbiz chante Les années Piccoli de façon magistrale. Sa boutique recèle une myriade de bijoux, de créations uniques. Quelques achats de Noël, j'y ai effectué. Chaque cadeau a reçu une attention particulière.
La musique est demeurée bien présente tout au long de cette année. Quel cadeau précieux que de pouvoir faire le vide en agitant mes doigts sur un clavier, en étant le chef d'orchestre qui unit les voix, à faire plaisir en étant l'accordéoniste. Ma vie a été bouleversée par cette rencontre avec des gens qui pensaient comme moi, qui étaient comme moi, des musiciens voulant soigner les gens. Je poursuis ce chemin, car j'ai la certitude qu'il est le mien.
Je suis bénie d'être en santé, aimée par les miens, appréciée de mes amis. Les petits déjeuners pour reprendre le fil de nos vies, les soupers impromptus, les téléphones, les textos, les courriels pour dire bonjour, donner des nouvelles sont source de bonheur. Je reprends mon bâton de pèlerine. Je publie sous peu mon deuxième livre: Petit pot de biscuits 2. La gratitude a laissé place à la bienveillance. Des tranches de vie de gens qui ont croisé ma route, embellies, question de faire du bien, de vous faire du bien.
En 2013, elle m'a menée vers diverses contrées. J'ai visité notre beau pays d'un océan à l'autre. Je revois les cerisiers en fleurs à Vancouver en ce mois de mars, les citadines qui déambulent en robe et chaussures fines, alors que nous portons nos polars. Ce dimanche de Pâques à Groose Mountains, où au sommet enneigé, des gens d'origine Arabe, tongs au pied, marchaient dans la neige. Une image surréaliste tout comme la bière que nous y avons dégustée avec une vue magnifique sous un soleil de plomb,le thermomètre avoisinant les 20 degrés.En mai, c'est le soleil chaud de l'Andalousie qui m'accueillait avec ma sœur cosmique. Beaucoup de fiestas, celles des villes que nous avons visitées, plusieurs lieux religieux où nous avons gagné toutes les bénédictions d'une vie à la recherche d'un lampion brûlant d'une vraie flamme. Même la technologie s'empare des lieux saints. Un voyage qui nourrit l'âme. À l'automne, je me suis recluse dans un chalet rustique, en tête-à-tête avec moi-même, à quelques lieues de la région qui a vu naître mes ancêtres.
J'ai fait de belles rencontres, de celles qui laissent une empreinte à tout jamais. Au hasard d'une route, pour faire découvrir la vie amérindienne à mes amis Marseillais, une boutique Plumes et pacotilles. La propriétaire une femme avenante, une ancienne star du showbiz chante Les années Piccoli de façon magistrale. Sa boutique recèle une myriade de bijoux, de créations uniques. Quelques achats de Noël, j'y ai effectué. Chaque cadeau a reçu une attention particulière.
La musique est demeurée bien présente tout au long de cette année. Quel cadeau précieux que de pouvoir faire le vide en agitant mes doigts sur un clavier, en étant le chef d'orchestre qui unit les voix, à faire plaisir en étant l'accordéoniste. Ma vie a été bouleversée par cette rencontre avec des gens qui pensaient comme moi, qui étaient comme moi, des musiciens voulant soigner les gens. Je poursuis ce chemin, car j'ai la certitude qu'il est le mien.
Je suis bénie d'être en santé, aimée par les miens, appréciée de mes amis. Les petits déjeuners pour reprendre le fil de nos vies, les soupers impromptus, les téléphones, les textos, les courriels pour dire bonjour, donner des nouvelles sont source de bonheur. Je reprends mon bâton de pèlerine. Je publie sous peu mon deuxième livre: Petit pot de biscuits 2. La gratitude a laissé place à la bienveillance. Des tranches de vie de gens qui ont croisé ma route, embellies, question de faire du bien, de vous faire du bien.
Commentaires
Enregistrer un commentaire