Danser avec la vie

La synchronicité vous y croyez? Moi, si. Vous avez peut-être entendu parler de synchrodestinée, du pouvoir de l'intention. Qu'importe l'appellation, il s'agit d'un moment magique où l'univers conspire pour harmoniser nos désirs.

 

Au printemps dernier, ma cousine Aline m'avait invitée à participer aux soirées les Bontés divines de ma région.  Je me suis donc inscrite par l'entremise de Facebook. Mon agenda étant surchargé, je n'ai pas pu participer. Récemment, j'ai reçu une invitation à l'événement Sexy, zen et happy, organisé par les Productions Christine Michaud. Je visionne la vidéo promotionnelle. Je suis toute remuée par la légende amérindienne qui y est racontée.  Je me reconnais dans cet aigle qui s'isole pour casser son bec et se préparer à renaître.

 

En avril 2014, j'ai suivi un séminaire en imagerie musicale guidée, au cours duquel, j'ai eu une visualisation très surprenante. Je me suis retrouvée à Stonehenge, assise au centre des dolmens, des hirondelles virevoltant au-dessus de moi. Je les entendais, mais je ne pouvais pas les voir. Il y avait également un aigle qui m'observait, me protégeant. Soudainement, comme dans le film Harry Potter, je me suis retrouvée sur son dos, volant et parcourant les montagnes verdoyantes. J'étais bien, sans souci, sans peur, juste ici et maintenant. Un moment de grâce. L'aigle a signé présent tout au cours de l'été.

 

Je me suis cassé le bec. J'ai dû me retirer pour me pauser, admirer la beauté du monde, dire oui à moi-même comme le dirait un des conférenciers de la journée Olivier Raurich.  Ainsi donc, je me suis inscrite à cet événement pour aussi entendre Frédéric Lenoir.  J'avais écrit un billet sur son livre l'Âme du monde.. Ce dernier m'avait profondément touchée.  En l'écoutant, j'ai eu envie de renouer avec Épicure, Spinoza et Montaigne. Il nous a entretenu de divers sujets dont l'importance de danser avec la vie, d'accepter les changements, de se libérer, de se connecter ou se centrer pour rendre service.  

 

Christine Michaud, lumineuse, toute de blanc vêtue a pris la parole. J'ai toujours aimé son rire, sa générosité lorsqu'elle animait les chroniques de livres à l'émission Salut bonjour!. Elle est d'une simplicité désarmante et... charmante. Le titre de son dernier livre: Le Miracle, inspiré d'une religieuse, qui lui demandait: Que ferait l'amour? Je ne vous en dis pas plus et vous invite à parcourir celui-ci. Il est magnifique du contenant au contenu. Il est douceur tant par les nuages, la couleur que la texture du papier.

 

Le véritable miracle pour moi fut d'entendre Isabelle Laflèche, brillante avocate, ayant évolué au sein de grands cabinets à New York. Un modèle de réussite comme tous s'entendraient à dire, mais qui n'était pas heureuse n'étant pas en harmonie avec son âme artiste. Et vlan, au cœur. Je me suis reconnue. Elle a eu cette phrase assassine à savoir: reconnaître qu'elle pouvait utiliser la même énergie qui l'a mené au succès dans le faire pour être. Là, j'ai compris la légende de l'aigle.

 

Je ne suis pas de celle qui court les foules. Nous étions 1200 personnes. Il a fallu être zen à plusieurs occasions: acheter un café, déposer le manteau au vestiaire, faire la file pour les toilettes, pour les dédicaces. En aucun temps, je n'ai senti d'exaspération. Les gens présents avaient l'ouverture du cœur pour accueillir et danser avec les autres. J'espère que d'autres moments de cette nature suivront.