Cela suffit les morts

Cela suffit les morts, titre que j'ai emprunté à ma cousine, alors que nous en étions qu'à la moitié de la semaine. Jakarta et Ouagadougou ne s'étaient pas encore invitées dans l'actualité. Bon, le premier en lice, David que ses fans pleurent. Je reconnais l'homme caméléon, talentueux qui a su accompagner mes soirées sur différents planchers de danse.
 
René, l'homme généreux, mécène, rigoureux, joueur, etc... Je suis admirative devant cet homme qui a su faire rayonner le Québec dans le monde et l'amour. Un CD offert par ami marseillais lors de mon dernier séjour joue en boucle dans ma voiture. Vendredi, il s'était arrêté sur L'amour existe encore, une des plus belles chansons d'amour interprétée par sa douce. Hier, c'était  Il suffisait qu'on s'aime, chanson émouvante, où les voix de plusieurs artistes mouture Star Académie se sont élevées à l'émission de France Beaudoin  En direct de l'Univers.
 
Pourquoi ce sont toujours les âmes bien nées qui sont frappées par l'adversité ? Ces hommes, ces femmes qui veulent contribuer à ce que le monde devienne meilleur. C'est le cas de Jakarta avec ce Lavallois et cette famille de Beauport œuvrant au niveau humanitaire au Burkina Faso. La liste continue de s'allonger avec ses victimes innocentes en Afrique, en Indonésie, en Europe, en Amérique. Cela m'attriste et m'inquiète quand je vois la popularité d'un Donald Trump, la montée des mouvements de droite dans les états du sud des États-Unis.
 
Chez nous ? Il n'y a pas de morts, mais les coupures de subventions aux organismes qui viennent en aide aux démunis augmentent le taux de morbidité. Il me semble que nos dirigeants ont des ornières. Les retirer les obligeraient à légiférer autrement.  Bref, une semaine par très jojo sur le plan des bonnes annonces.
 
Au registre des morts, il y a en une qui m'a profondément touchée. Celle d'une femme hors de l'ordinaire qui a tracé la route de plusieurs femmes au sein de cabinets comptables. Dans les années 80, elle était celle qui venait auditer les livres de l'entreprise pour laquelle je travaillais. Elle ne s'enfargeait jamais dans les fleurs du tapis et malgré le sérieux de sa tâche, les rires étaient fréquents. Mère de 6 enfants, pour l'époque c'était déjà assez extraordinaire de concilier travail et vie de famille, elle ne se prenait pas au sérieux même si sa coiffure faisait sévère. Une femme qui m'a inspirée, que j'ai revue une fois en affaires. Toujours affable, rieuse et de bons conseils. 
 
Alors, cela suffit les morts. La semaine prochaine je vous parle de la vie, de ses joies petites et grandes. Il faut bien remplir votre pot de biscuits.

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