Attendre un regard tendre
Aussi bien être honnête avec vous, le titre de ce billet a été inspiré par la chronique de Patrick Lagacé, dans La Presse de ce samedi. Il y parle de l'AMOUR dans tous ses états. Un sujet inépuisable. Un thème qui sera célébré ce week-end jusqu'au 14. Qu'on aime ça ou qu'on aime pas ça comme dirait Yvon dans sa chanson Les fesses, la St-Valentin s'impose au calendrier sans invite.
Justement, ceux et celles dont les coeurs n'ont jamais été pris ou qui ont été pris en jurant que jamais plus on n'allait les y reprendre, cette journée-là est une flèche empoisonnée que Cupidon leur destine. Pas de quelqu'un, de quelqu'une pour qui et avec qui s'émouvoir. Il y a ceux et celles qui ont perdu un conjoint, une conjointe, qui se souviennent de tous ces moments de tendresse et s'en trouvent réconfortés. L'amour ne meurt jamais.
Et... il y a tous ces autres qui profiteront de ce moment, pour écrire un mot d'amour alors qu'ils n'ont pas la plume agile ou encore qui achèteront des fleurs trois fois au prix du marché parce que c'est important pour Madame. Il y a tous ces hommes qui voient venir cette journée comme une calamité, le romantisme n'étant pas trop leur tasse de thé, mais qui prendront le temps de dresser une table avec de beaux couverts, des serviettes de table assorties à la nappe, des chandelles. Ils mettront une musique d'ambiance, soigneront leur apparence espérant une finale à l'horizontale.
Quant aux enfants, ils bricolent depuis un mois, dessinant des coeurs, des cartes qu'ils destinent à leurs parents, grands-parents, gardiennes. Je me revois enfant tressant un coeur pour y insérer un peu de paille et quelques chocolats que je destinais à mes parents. Il m'apparaissait important de donner ce jour-là plus que tout autre. Le dessin ci-joint, est un dessin que je chéris particulièrement. Il est l'oeuvre de mon fils cadet. J'ai également un signet réalisé par mon aîné qui me suit depuis plus de 20 ans. Il y est écrit: je t'aime maman. J'ai de la chance, je n'ai pas à attendre de regard tendre. J'ai été et je suis aimée. Cette année, le 14 février, j'irai avec mes dames de coeur chanter pour les aînés. Nous leur parlerons d'amour, nous leur dirons des mots tendres afin que leurs coeurs ne soient pas las de l'entendre.
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