J'ai le rhube...

Les fluctuations de la météo sont toujours un terrain propice à l'émergence de petits bobos: gastro, grippe, rhume. Voilà, je n'y échappe pas. J'ai eu beau me laver les mains après chaque visite aux toilettes, après l'utilisation du clavier à la banque, dans les commerces visités, les mini-goutelettes n'en ont fait qu`à leur tête et ont décidé d'élire domicile en ma petite personne.

Tu te lèves un matin avec un chatouillement au palais ou au fond de la gorge. Vite, tu ouvres le tiroir de la pharmacie à la recherche de vitamine C, d'échinacée, de pastilles de zinc, de Contact C, de Cold FX. Tu ne VEUX PAS L'AVOIR. Trop tard! Les microbes sont déjà à l'oeuvre, te font les yeux rouges, larmoyants. Ton nez est enchifriné, tes lèvres gercées. Allongée, tu te mets à tousser à t'arracher les poumons. C'est sans compter que ton cerveau ne réfléchit plus, il est complètement congestionné. Deux choix s'offrent à toi: pester contre ce rhume ou ralentir pour mieux rebondir.

Comment s'en sortir? Les remèdes de grande mère sont encore les meilleurs, les plus naturels. Dès les premiers symptômes, infuser du gingembre frais, ajouter du jus de citron, du miel et du piment de Cayenne. Cela a pour effet d'activer la circulation sanguine et d'éliminer les toxines.  Boire du bouillon de poulet chaud à raison de 6 à 8 tasses par jour. Le poulet riche en protéines, à un effet semblable à l'acéthylcystéine, souvent prescrites dans le cas d'infections respiratoires pour aider l'expectoration. Les tisanes, les thé aident à détruire le virus du rhume et à décongestionner grâce à la vapeur qu'il dégage. Le thym, le romarin sont aussi d'excellents décongestifs. Il y a une constante dans tous ces remèdes: citron et miel.

Je me souviens des rhumes de mon enfance où ma mère était aux petits soins. Friction du dos avec le Vicks, un verre de cream soda avec de la crème glacée, les pastilles du luxe Valda, le tube Vicks à inhaler quand la congestion atteignait son max, la toux sèche que l'humidificateur et l'eau sur la fournaise à l'huile n'arrivaient pas à enrayer. A 18 ans, je me suis retrouvé abonnée aux maladies respiratoires,bronchites, pneumonies. C'est ma belle-mère de l'époque qui a pris le relais avec ses célèbres mouches de moutarde. Je me revois fièvreuse, avec le fameux cataplasme qui me brûlait la peau. J'étais vidée de mon énergie. Le médecin qui me traitait alors avait signifié que j'aurais une santé fragile et que je ne pourrais avoir d'enfants. C'était une autre époque.

Vous vous souvenez de cette publicité qui disait: gardez le lit et buvez beaucoup de liquide. Hier, j'ai choisi de la faire mienne. Je me suis préparé un bon thé au Jasmin, j'ai relevé mes oreillers, me suis emmitouflée dans mes couvertures, j'ai poursuivi ma lecture des 50 nuances de Grey et...suite la semaine prochaine.


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