Hommage à l'amitié

Depuis quelques mois le célibat est entré dans ma vie. Un état qui me sied. Nous sommes toujours en quête du grand amour, le vrai, celui qui nous fait chavirer tant et si bien que nous oublions celui qui nous porte jour après jour, année après année. Je parle de l'amitié.

Un amour si précieux, qui nous permet de traverser diverses épreuves en se sentant portée par ces hommes, ces femmes qui prennent soin de nous, se soucient de nos états d'âme.  Je ne me sens plus jamais seule, car je sais que j'ai mes rendez-vous hebdomadaires avec ma copine de Saint-Rémi. Parfois, c'est le téléphone, d'autres fois, c'est le courriel. Je sais que si j'ai besoin d'elle, elle est toujours là pour moi au bout du fil. C'est mon ange gardien.

J'ai aussi mon autre ange gardien qui m'accueille toujours à sa table, où la mise en place est soignée. Un plaisir pour les yeux sans oublier les grands crûs qui délectent nos palais. Elle veille quand je n'ai pas trop le moral à me convier à un repas avec d'autres amis.

Il y a aussi des amitiés nouvelles qui réchauffent le coeur. Des cadeaux inattendus. Des liens tissés pour la vie. Mes copines Niortaises sont de ce nombre. Mon jardin est grand, il demande à être entretenu. Parfois, certaines amitiés s'étiolent, les chemins ne se croisant plus. Des chagrins, jamais de regrets. Il y a des hommes et des femmes qui ont été présents dans ma vie au moment où j'étais monoparentale. Je ne serais pas celle que je suis, s'ils ne m'avaient pas soutenue à cette époque. Je me souviens.

Il y a mes grandes soeurs, mes bonnes fées et mes dames de coeur. Mes dames de coeur sont celles qui m'ont côtoyée professionnellement avec qui j'ai développé un lien plus intime. Des femmes où se dire est facile, les jugements inexistants. Simplement une complicité à déjeuner, dîner ou souper, une ou deux fois par an, pour le plaisir de partager, de voir ce que nous sommes devenues. Quelquefois, elles m'écrivent pour me dire qu'elles adorent me lire, me remercient pour ces doux moments. Je suis alors comblée.

J'ai quelques amitiés masculines que je cultive depuis des lustres. Elles sont moins nombreuses que les doigts d'une main et différentes de mes amitiés féminines. Je partage autrement, sans censure. La rigolade est souvent au rendez-vous.  Ils m'ont souvent permis de sauver la mise. À vous tous qui me lisez, prenez soin de m'inviter, de m'écrire, de me téléphoner pour savoir ce que je deviens, merci d'être dans ma vie.